Bonjour ! Hi !
Yaniv Loran - une biographie brève
Pour mes parents, le coup d'état de janvier 1966 et le contrecoup le juillet suivant au Nigeria ont été deux coups de trop. Lorsque, à l'âge de quatre ans, ils m’ont demandé où je préférais plutôt vivre, j’ai répondu « la terre des neiges » et j’avoue qu’émigrer au Canada était la meilleure décision que mes parents n’ont jamais prise.
Mon amour profound du langage parlé et écrit remonte à « One Fish Two Fish » du Dr Seuss. J'ai été ensuite le fondateur et le rédacteur en chef du « The Wagar Lion », un journal au secondaire, un contributeur occasionnel au « Montreal Star », au « Montreal Gazette » et au « Suburban ». Je suis également un essayiste régulier sur « Quora » en français et en Anglais.
Mon amour profound du langage parlé et écrit remonte à « One Fish Two Fish » du Dr Seuss. J'ai été ensuite le fondateur et le rédacteur en chef du « The Wagar Lion », un journal au secondaire, un contributeur occasionnel au « Montreal Star », au « Montreal Gazette » et au « Suburban ». Je suis également un essayiste régulier sur « Quora » en français et en Anglais.
Je me souviens que lorsque j’étais jeune, nous n’avons pas eu les moyens à quasiment rien acheter. Désireux de contribuer financièrement à ma famille, avec l’aide de mon père j’ai décroché, à l'âge de huits ans, mon premier emploi. J’ai emballé des voitures de jouet « Hot Wheels » sous film plastique. Je me souviens qu'à la fin de mon premier quart de travail, j’avais un mal de pouce lancinant.
Trop têtu pour ne pas terminer ce que j’avais débuté, j’ai obtenu un DEC en sciences pures et en français de Collège Vanier (campus Snowdon) après quoi je me suis redirigé vers un baccalauréat en commerce en administration, affaires internationales et français de l'Université Concordia et un MBA de HEC Montréal.
J’ai travaillé 15 ans à Montréal et à Toronto dans le domaine de la trésorerie, d'abord à titre de cambiste des francs français et des lires italiennes pour la Banque de Montréal, puis à titre de vice-président des marchés monétaires pour la compagnie d'assurance « Confederation Life of Canada ».
Une décennie à Toronto et ça suffit. En 1993, j’ai pris un trajet « one way » direction est sur le 401 pour épouser une demoiselle de Chomedey et aujourd’hui, à mon étonnement, je me trouve le fier papa de trois jeunes adultes.
J’ai rencontré la communauté des besoins spéciaux de Montréal en tant que membre du conseil d'administration de la Fédération CJA et de son comité des services.
J’ai débuté à titre de bénévole au Centre de développement Yaldei et ensuite en tant qu'employé j'ai mis sur pied dans les Laurentides leur colonnie de vacances pour les personnes avec des besoins spéciaux.
Depuis dix ans, je travaille comme un analyste des données à titre d'agent de planification, programmation et recherche pour le Centre Miriam, un organisme du réseau de la santé et des services sociaux du Québec.
Ma participation active à la vie politique a débuté en 2016 lorsque je me suis porté volontaire pour la campagne de M. Robert Libman pour représenter le Parti conservateur du Canada dans la circonscription fédérale de Mont-Royal.
En 2017, j’ai activement contribué à la campagne de mon fils de 19 ans pour un siège au conseil municipal de Côte-Saint-Luc.
Trop têtu pour ne pas terminer ce que j’avais débuté, j’ai obtenu un DEC en sciences pures et en français de Collège Vanier (campus Snowdon) après quoi je me suis redirigé vers un baccalauréat en commerce en administration, affaires internationales et français de l'Université Concordia et un MBA de HEC Montréal.
J’ai travaillé 15 ans à Montréal et à Toronto dans le domaine de la trésorerie, d'abord à titre de cambiste des francs français et des lires italiennes pour la Banque de Montréal, puis à titre de vice-président des marchés monétaires pour la compagnie d'assurance « Confederation Life of Canada ».
Une décennie à Toronto et ça suffit. En 1993, j’ai pris un trajet « one way » direction est sur le 401 pour épouser une demoiselle de Chomedey et aujourd’hui, à mon étonnement, je me trouve le fier papa de trois jeunes adultes.
J’ai rencontré la communauté des besoins spéciaux de Montréal en tant que membre du conseil d'administration de la Fédération CJA et de son comité des services.
J’ai débuté à titre de bénévole au Centre de développement Yaldei et ensuite en tant qu'employé j'ai mis sur pied dans les Laurentides leur colonnie de vacances pour les personnes avec des besoins spéciaux.
Depuis dix ans, je travaille comme un analyste des données à titre d'agent de planification, programmation et recherche pour le Centre Miriam, un organisme du réseau de la santé et des services sociaux du Québec.
Ma participation active à la vie politique a débuté en 2016 lorsque je me suis porté volontaire pour la campagne de M. Robert Libman pour représenter le Parti conservateur du Canada dans la circonscription fédérale de Mont-Royal.
En 2017, j’ai activement contribué à la campagne de mon fils de 19 ans pour un siège au conseil municipal de Côte-Saint-Luc.
Je crois fermement
que la loyauté primordiale
de nos représentants élus
doit être envers leurs électeurs
et non vers leurs maîtres mesquins
à l'Assemblée nationale.
Je considère le fait que notre député actuel n'a pas défendu la position de la vaste majorité de ses électeurs un indice d'un manque flagrant d'intégrité et du cran. Tout respect que j'aurais pu avoir pour notre député a été perdu ce jour-là.
Je réprouve l’appui du député libéral de D’Arcy-McGee à la motion loufoque du Parti Québécois qui insiste que les commerçants de Montréal arrêtent de saluer leurs clients avec la phrase « Bonjour ! Hi ! »
Mais la situation s'est aggravée lorsque notre député a déclaré que ...
Non seulement ai-je en assez des pratiques, des politiques et de l’arrogance du PLQ mais je crois que les électeurs anglophones, allophones et ethniques méritent des égards, du respect, de la considération et d'accès au même titre que ce qui est offert à la majorité et pas seulement pour juste six semaines chaque quatre ans lorsque les élections approchent.
En plus, Je trouve notre province très mal gérée et je sais que je peux faire mieux que ce qui est fait par les députés déjà en place.
Et finalement, j’ai une vision pour notre futur et je sais que j’apporterai une contribution positive, réelle et considérable à la qualité de vie des résidents de la circonscription de D’Arcy-McGee et de la province de Québec.
Je considère le fait que notre député actuel n'a pas défendu la position de la vaste majorité de ses électeurs un indice d'un manque flagrant d'intégrité et du cran. Tout respect que j'aurais pu avoir pour notre député a été perdu ce jour-là.
Je réprouve l’appui du député libéral de D’Arcy-McGee à la motion loufoque du Parti Québécois qui insiste que les commerçants de Montréal arrêtent de saluer leurs clients avec la phrase « Bonjour ! Hi ! »
Mais la situation s'est aggravée lorsque notre député a déclaré que ...
- le Parti libéral est le seul parti fédéraliste de la province, ce qui est faux, (le Parti conservateur est un véritable alternatif) ET
- chaque vote contre le PLQ est un vote pour la souveraineté.
Non seulement ai-je en assez des pratiques, des politiques et de l’arrogance du PLQ mais je crois que les électeurs anglophones, allophones et ethniques méritent des égards, du respect, de la considération et d'accès au même titre que ce qui est offert à la majorité et pas seulement pour juste six semaines chaque quatre ans lorsque les élections approchent.
En plus, Je trouve notre province très mal gérée et je sais que je peux faire mieux que ce qui est fait par les députés déjà en place.
Et finalement, j’ai une vision pour notre futur et je sais que j’apporterai une contribution positive, réelle et considérable à la qualité de vie des résidents de la circonscription de D’Arcy-McGee et de la province de Québec.
Foire aux questions
- Nom à la naissance : Yaniv Lorberbaum
- Date de naissance : le 29 juin 1961
- Signe astrologique : Cancer
- Âge : 57 ans
- Lieu de naissance : Lagos, Nigeria
- Date d'arrivée au Canada: février 1967, juste temps à célébrer le Centenaire du pays et Expo'67/La Terre des Hommes
.
Comment suis-je né à Lagos, au Nigeria ?
Mon père était un représentant de la compagnie maritime Zim, de 1960 à 1967.
Pourquoi avons-nous émigré du Nigeria ?
Au Nigeria, nous n'étions que des expatriés. Nous n'étions jamais « chez nous ». Après deux coups d'état de trop, mes parents se sont ciblés à trouver un endroit paisible, prospère et progressiste afin d'élever une jeune famille. Montréal, Québec, Canada était le choix clair.
Pourquoi avons-nous changé notre nom de famille ?
Après l'Holocauste et la fondation de l'État d'Israël, il y a eu un mouvement fort en faveur à couper tous les liens avec les nations qui ont infligé une telle mort et une telle destruction sur les miennes. Le fait que pour beaucoup de monde le nom Lorberbaum était difficile à prononcer et difficile à épeler était simplement la cerise sur le gâteau.
Lorberbaum est un nom allemand qui signfie « arbre de laurier ». Il était triste de dire au revoir à un nom si vénérable, qui remonte directement à Ha Rav Yaakov Lorberbaum de Lissa, le Netivot ha Mishpat.
Loran est un nom hébreu qui veut dire « sa chanson ». Il n'a aucune racine. Il n'a aucune histoire. Mais avec votre aide, nous commençons à en donner une.
Comment suis-je né à Lagos, au Nigeria ?
Mon père était un représentant de la compagnie maritime Zim, de 1960 à 1967.
Pourquoi avons-nous émigré du Nigeria ?
Au Nigeria, nous n'étions que des expatriés. Nous n'étions jamais « chez nous ». Après deux coups d'état de trop, mes parents se sont ciblés à trouver un endroit paisible, prospère et progressiste afin d'élever une jeune famille. Montréal, Québec, Canada était le choix clair.
Pourquoi avons-nous changé notre nom de famille ?
Après l'Holocauste et la fondation de l'État d'Israël, il y a eu un mouvement fort en faveur à couper tous les liens avec les nations qui ont infligé une telle mort et une telle destruction sur les miennes. Le fait que pour beaucoup de monde le nom Lorberbaum était difficile à prononcer et difficile à épeler était simplement la cerise sur le gâteau.
Lorberbaum est un nom allemand qui signfie « arbre de laurier ». Il était triste de dire au revoir à un nom si vénérable, qui remonte directement à Ha Rav Yaakov Lorberbaum de Lissa, le Netivot ha Mishpat.
Loran est un nom hébreu qui veut dire « sa chanson ». Il n'a aucune racine. Il n'a aucune histoire. Mais avec votre aide, nous commençons à en donner une.
Je milite parce que ...
J'ai longtemps cru que « la belle province » était grossièrement mal gérée et que nous, ses habitants, sommes extrêmement maltraités.
Je trouve tristement ironique le fait que moi, l'enfant des immigrants, aie le droit d'envoyer mes enfants à une école anglaise, un droit NON partagé par la grande majorité des citoyens québécois.
Mais comme pour la plupart de mes pairs, la situation n'a jamais été suffisamment grave pour y remédier. En tant que fédéraliste, j'étais prêt à souffrir avec toutes mes plaintes en silence autant que j'ai cru que mon député était là à défendre mes intérêts. En tant que fédéraliste, ce n'est pas comme si je pouvais voter pour quelqu'un d'autre. Aucun alternatif n'existait.
Avec sa longue histoire ...
Mes racines à Montréalais ont un demi-siècle de profondeur. Ma femme et mes enfants sont nés ici. Mes beaux-parents sont francophones. Je n'ai aucune intention de quitter le Québec ET je n'ai aucune intention de ne PAS être Canadien.
J'ai vécu les deux référendums. Avec leurs chicanes, le gouvernement PQ et ses potes ont essayé de priver tous ceux qui refusent leur choix spécieux de Sophie de notre droit de vote.
- Oui, nos taxes sont exorbitantes.
- Oui, nos élèves ne sont pas scolarisés et nos écoles ne réussissent pas nos élèves.
- Oui, nos hôpitaux sont dans le pétrin et les durées d'attente sont toujours aussi mauvais sans aucune amélioration en vue.
- Oui, mon droit de porter une kippa a été très débattu et a presque été éliminé.
- Et oui, nos lois linguistiques sont une source de discorde, mesquine, onéreuse et coûteuse.
Je trouve tristement ironique le fait que moi, l'enfant des immigrants, aie le droit d'envoyer mes enfants à une école anglaise, un droit NON partagé par la grande majorité des citoyens québécois.
Mais comme pour la plupart de mes pairs, la situation n'a jamais été suffisamment grave pour y remédier. En tant que fédéraliste, j'étais prêt à souffrir avec toutes mes plaintes en silence autant que j'ai cru que mon député était là à défendre mes intérêts. En tant que fédéraliste, ce n'est pas comme si je pouvais voter pour quelqu'un d'autre. Aucun alternatif n'existait.
Avec sa longue histoire ...
- de pot-de-vin
- des scandales
- de la destruction des preuves
- de refus intraitable de travailler d'une manière transparente sauf si intimidé par les cris collectifs du public
Mes racines à Montréalais ont un demi-siècle de profondeur. Ma femme et mes enfants sont nés ici. Mes beaux-parents sont francophones. Je n'ai aucune intention de quitter le Québec ET je n'ai aucune intention de ne PAS être Canadien.
J'ai vécu les deux référendums. Avec leurs chicanes, le gouvernement PQ et ses potes ont essayé de priver tous ceux qui refusent leur choix spécieux de Sophie de notre droit de vote.
En été 2015, il a postulé et a obtenu un stage à Jérusalem, dans le bureau de M. Yuli Edelstein, président de la Knesset. C'était la première implication active de Matitya dans la politique. |
Mais les temps changent. Né en 1998, mon deuxième enfant, mon fils Matitya, se passionnait pour l’histoire, la littérature et la POLITIQUE. |
En automne 2015, Matitya et moi nous sommes portés volontaires afin d’aider M. Robert Libman, un ami de la famille, à remporter la nomination du Parti conservateur du Canada dans la circonscription fédérale de Mont-Royal. C'était ma première implication active en politique.
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Robert n’a pas emporté les élections, une leçon de vie importante pour nous deux car tout ne se passe pas comme on pourrait l’espérer.
Au printemps 2017, même s’il n'avait que 19 ans et qu'il était sur le spectre de l'autisme, Matitya a décidé de se porter comme candidat au conseil municipal de Côte-Saint-Luc.
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Il a passé son été à mettre sur pied un site Web, à concevoir des dépliants promotionnels et à faire du porte-à-porte.
Et it a passé le premier trimestre de son baccalauréat ès arts en science politique à l'Université McGill en étudiant et à la fois en faisant du porte-à-porte, les deux avec diligence.
Matitya a couru dans le District 7 contre l'affable M. Sidney Benizri et malgré tous les défis a réussi à obtenir 20% des suffrages. J'étais et je suis toujours fière d'éclater.
Après les élections municipales, j'ai demandé à Matitya s'il pensait à essayer de nouveau en quatres ans. Il a répondu « probablement ». J'ai ensuite dit que les prochaines élections sont en fait les élections provinciales imminentes, prévues pour le lundi 1er octobre 2018. Je le demandais s'il pouvait s’envisager militant pour une circonscription provinciale ? Sa réponse était catégorique, courte et claire. « Non !!! » Son objectif immédiat était d'obtenir son diplôme. That's it! That's all.
Et donc j'ai pensé que c'était la fin de cela. J'avais tort.
Et puis est arrivé le fiasco « Bonjour ! Hi ! »
Cela ne m’a pas agacé que M. Jean-François Lisée, le chef sublime du Parti québécois, alors qu’il faisait ses courses dans une boutique du centre-ville de Montréal, a trouvé « irritant » le fait qu’un vendeur avait eu la témérité de saluer notre bon honorable chef de l'opposition de notre Assemblée nationale en utilisant les deux langues officielles du Canada.
Cela ne m’a pas agacé que M. Lisée se soit précipité à l’Assemblée nationale et ait composé une résolution demandant que les commerçants abandonnent l’habitude d’accueillir leurs clients avec la moitié anglaise cette salutation repoussante bilingue.
Cela ne m'a pas agacé que M. François Legault et son parti, la Coalition avenir Québec, aient appuyé à l'unanimité la motion. Je ne m'attendais plus et je n'étais pas déçu.
Cela ne m’a pas agacé que les trois députés du parti Québec solidaire et les cinq députés indépendants de la province aient appuyé à l’unanimité la motion. J’aurais été surpris s’ils ne l’avaient pas fait.
Ce qui m’a agacé est le fait que M. Philippe Couillard, notre Premier ministre, le chef du Parti libéral du Québec, le parti que gouverne notre province, un parti officiellement fédéraliste, ET CHACUN DE CES MEMBRES, SANS EXCEPTION, ONT SOUTENU À L’UNANIMITÉ LA MOTION FARCICAL DE M. LISÉE.
N’ont-ils rien de mieux à faire avec leurs votes, leurs temps et notre argent ?
Je crois fermement
que la loyauté primordiale
de nos représentants élus
DOIT ÊTRE envers leurs électeurs
et non vers leurs maîtres mesquins
à l'Assemblée nationale.
Les vœux de la majorité des électeurs dans les circonscriptions d’Abitibi-Est, de Charlevoix/Côte-de-Beaupré ou des Îles-de-la-Madeleine par rapport à « Bonjour ! Hi ! » ne me concerne pas de tout.
- C’est la responsabilité de leurs représentants élus de deviner les opinions de leurs électeurs.
- Et ce incombe les députés de voter d’une manière consistante avec la position majoritaire de leurs électeurs.
Ce que je refuse à accepter est le fait que ...
- notre député, le député de D’Arcy-McGee
- élu par les électeurs de la circonscription de D’Arcy-McGee
- malgré le fait qu'il savait que presque sans exception la totalité de ses électeurs s’opposait carrément à cette résolution inconsidérée, antagoniste, mesquine de M. Lisée,
- a décidé, comme un véritable lemming, à respecter la ligne de parti
- et en faisant ceci a ainsi rendu à l’unanimité le vote à soutenir la résolution répugnante de M. Lisée.
Où était son intégrité ? Sa boussole morale est-elle cassée ? N’en a-t-il jamais eu une ?
- Si notre député croit en ce qu’il a voté, je ne pourrai jamais le soutenir parce que nous ne partageons pas les mêmes valeurs.
- Et si notre député ne croit pas en ce qu’il a voté, je ne pourrai jamais le soutenir car je ne peux pas soutenir quelqu’un qui ne supporte pas ses convictions.
J’ai immédiatement chargé vers mon fils et j’ai insisté qu’il se présente comme un candidat pour un siège dans l’Assemblée nationale. Matitya a refusé. De dire que j’étais en colère avec mon député serait un euphémisme. De dire que j’étais frustré par le refus de mon fils de faire ce que je lui ai demandé de faire serait également un euphémisme. Mais c’était ce que c’était et malgré mon sang bouillant, je me sentais impuissant. Il n’y avait rien pour moi à faire.
Mais l’histoire ne se termine pas là.
Au cours des jours et des semaines suivants, la colère et les ripostes que mes pairs ont dirigé vers leurs députés lâches girouettes étaient palpables. Le député de D’Arcy-McGee, afin de contrôler le dommage, a parlé de la popularité de la Loi 101 et de la paix linguistique prétendue qui suivait son adoption.
Mais malheureusement pour lui, il ne savait pas quand se taire. Il a ensuite fait des déclarations qu'en tant que le représentant du seul parti fédéraliste à l’Assemblée nationale, les résidents fédéralistes de la circonscription fédéraliste de D’Arcy-McGee n’avaient aucun autre choix que de voter pour lui. Il a allégué que chaque vote contre le Parti libéral était un vote pour la souveraineté.
Ceci est carrément faux !
La semaine précédente, si vous m’aviez demandé si je pouvais être plus en colère, j’aurais riposté « NON !!! » Eh bien, évidemment j’avais tort. La semaine précédente, j’avais été extrêmement en colère. Maintenant J’étais ENRAGÉ !!!
JE FEFUSE ABSOLUMENT D'ÊTRE AVERTI QUE JE N'AI AUCUN CHOIX.
JE REFUSE ABSOLUMENT D'ÊTRE AVERTI QUE JE DOIS ME TAIRE, ÉCRASER ET ME CONFORMER À LA LIGNE.
C’était la dernière goutte. Je me suis retourné à mon fils et je lui ai ORDONNÉ DE MILITER POUR DEVENIR UN DÉPUTÉ À L'ASSEMBLÉE NATIONALE ! Et le malin a encore dit « non ». Il a ensuite eu le culot à me dire « Si cela te dérange autant, pourquoi tu ne milite pas toi-même ? »
« Je ne peux pas » j’ai postillonné. « J’ai 56 ans. Je n’ai aucune expérience politique. Personne ne me connaît. Et de plus, nous sommes une famille monosalariale. Je ne peux pas simplement abandonner mon boulot et me présenter comme candidat ! »
« Eh bon » il m’a répondu. « Personne ne m’a connu lorsque je me suis présenté au conseil municipal et j’ai obtenu 20 % des suffrages. Et si cela ne suffit pas, tu nous dis toujours...
- à nous défendre
- de ne pas nous laisser pousser
- de nous sortir de notre zone de confort
- de ne laisser rien nous mettre en travers de notre chemin
- de faire les choses que nous estimons nous devons faire peu importe les conséquences.
Je le déteste lorsque mes enfants me citent à moi-même. J’étais bouche bée, bouleversé et je dois avouer un tout petit peu fier que mon fils ait appris quelque chose de moi durant ces derniers 19 ans. Mais peu importe, qu’est-ce qui s'est passé à « faire ce que je dis, pas comme je le fais » ? Je suis parti frustré avec un « Aargh » de Charlie Brown.
Mais je ne pouvais tout simplement pas le laisser partir. Le malin avait absolument raison. Après trois ou quatre nuits sans sommeil, je ne pouvais plus le supporter.
À la fin de décembre 2017, j’ai contacté le Parti conservateur du Québec, le seul parti fédéraliste de centre droit, et j’ai présenté ma demande pour devenir leur candidat dans la circonscription de D’Arcy-McGee.
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Après un certain nombre de suivis de ma part, en mars 2018, le Parti conservateur du Québec m’a contacté et m’a dit « nous regrettons de vous informer mais nous ne pouvons pas accepter votre demande d’être notre candidat dans la circonscription que vous avez demandée ». Il s’est avéré qu’ils se sentaient engagés envers quelqu’un qui avait fait une demande bien avant moi.
Le CPQ m’a demandé de considérer certaines autres circonscriptions, comme Saint-Laurent, Outremont ou Mont-Royal. Je les ai remerciés gentiment mais j’étais catégorique, c’était D’Arcy-McGee ou rien. J’ai expliqué que ...
Le lundi 9 juillet 2018, mon téléphone portable a sonné. « Monsieur Loran, je m’appelle Jean-Pierre Fournier du Parti conservateur du Québec. Voulez-vous toujours être notre candidat pour la circonscription de D’Arcy-McGee, car si vous la voulez, la circonscription est la vôtre. »
Il m'a fallu une second pour répondre car tout était tellement surréaliste. Mais après un instant j'ai dit « oui ». Il s'est avéré que le PCQ s'est adressé au candidat probable et lui a expliqué la situation et que l'autre a gracieusement accepté de se retirer en ma faveur.
M. Fournier m’a expliqué que je devrais soumettre une courte biographie et une photo portrait professionnel pour le site Web du PCQ dans les prochains jours. Et que, de leur côté, le PCQ devait procéder à une vérification du casier judiciaire mais si tout se passait bien, que je recevrais une notification officielle dans une semaine à dix jours.
Avez-vous une idée comment c’est difficile de sourire à un appareil photo sans donner l’impression qu’on souffre d’indigestion ?
Le mercredi 18 juillet 2018, j’ai reçu le livret que je dois remplir. Je dois maintenant recueillir les noms, les adresses et les signatures de 200 électeurs de D’Arcy-McGee. Si vous êtes un électeur inscrit dans la circonscription, veuillez communiquer avec moi ; il me faut votre signature.
J'ai été confirmé le mercredi 1er août 2018.
Le CPQ m’a demandé de considérer certaines autres circonscriptions, comme Saint-Laurent, Outremont ou Mont-Royal. Je les ai remerciés gentiment mais j’étais catégorique, c’était D’Arcy-McGee ou rien. J’ai expliqué que ...
- j’avais vécu dans la circonscription pratiquement toute ma vie
- mes racines sont ici
- mon histoire est ici
- mon engagement émotionnel est ici.
Le lundi 9 juillet 2018, mon téléphone portable a sonné. « Monsieur Loran, je m’appelle Jean-Pierre Fournier du Parti conservateur du Québec. Voulez-vous toujours être notre candidat pour la circonscription de D’Arcy-McGee, car si vous la voulez, la circonscription est la vôtre. »
Il m'a fallu une second pour répondre car tout était tellement surréaliste. Mais après un instant j'ai dit « oui ». Il s'est avéré que le PCQ s'est adressé au candidat probable et lui a expliqué la situation et que l'autre a gracieusement accepté de se retirer en ma faveur.
M. Fournier m’a expliqué que je devrais soumettre une courte biographie et une photo portrait professionnel pour le site Web du PCQ dans les prochains jours. Et que, de leur côté, le PCQ devait procéder à une vérification du casier judiciaire mais si tout se passait bien, que je recevrais une notification officielle dans une semaine à dix jours.
Avez-vous une idée comment c’est difficile de sourire à un appareil photo sans donner l’impression qu’on souffre d’indigestion ?
Le mercredi 18 juillet 2018, j’ai reçu le livret que je dois remplir. Je dois maintenant recueillir les noms, les adresses et les signatures de 200 électeurs de D’Arcy-McGee. Si vous êtes un électeur inscrit dans la circonscription, veuillez communiquer avec moi ; il me faut votre signature.
J'ai été confirmé le mercredi 1er août 2018.
Veuillez comprendre, ma décision de devenir le candidat de notre circonscription ...
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- ... a beaucoup à voir avec le fait que je suis fatigué avec les pratiques, la politique et l’arrogance du PLQ. J’estime que les électeurs anglophones, allophones et ethniques méritent des égards, du respect, de la considération et d’accès au même titre que ce qui est offert à la majorité et non seulement pour justes six semaines chaque quatre ans lorsque les élections approchent.
- ... est alimentée par le fait qu’il y a tellement de choses qui ne fonctionnent pas comme il faut ici au Québec qui ont désespérément besoin d’être corrigé qu’il est pratiquement impossible de les toutes énumérer.
Notre système de soins de santé est tout simplement un parmi plusieurs qui a gravement besoin d'être réparé.
- Pourquoi un patient ne peut-il pas choisir où il va pour ses soins médicaux ? À mon avis, il s’agit d’une décision à prendre par le patient en consultation avec sa famille et son médecin. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement se mêle.
- Si les durées d’attente médicales sont trop longues, pourquoi ne pas simplement permettre aux écoles de former davantage des médecins et des infirmières ? Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement se mêle.
- Plutôt que de remettre une enveloppe d’argent aux institutions médicales, pourquoi de ne pas payer les centres médicaux au cas par cas, en les récompensant pour avoir vu plus de patients et pour offrir des soins de meilleure qualité.
- Pour moi, il est logique d’établir une ligne de base de soins cliniquement approuvée. Si un individu veut quelque chose qui n’est pas normalement justifié cliniquement et s’il a les moyens de le payer, je ne comprends pas pourquoi nous refusons de l’offrir. À mon avis, le produit tiré de demandes supplémentaires de tests médicaux non justifiés sur le plan clinique aidera à subventionner les coûts d’acquisition de capacités supplémentaires et à fournir des procédures cliniquement nécessaires aux autres.
Et ceux-ci ne sont que quelques idées que j’ai sur un secteur en crise. J’aimerais parler avec vous ...
- à propos de nos écoles
- à propos de l'immigration
- à propos le transport en commun
- ... est également motivée par le fait que j’ai une vision pour notre avenir et je sais que je peux apporter une contribution positive, réelle, considérable et substantielle à la qualité de vie des résidents de D’Arcy-McGee et de la province de Québec.
Ce qui est absolument vrai est que contrairement au notre député courant je ne milite pas depuis quatre ans. Je suis inconnu. Je suis un néophyte politique. Mais je veux commencer une conversation avec vous.
S'il vous plaît, conctactez-moi pour que vous puissiez me connaître, qui je suis et ce que je représente.
S'il vous plaît, contactez-moi pour que je puisse vous connaître pour qu'une fois élu je sois plus à l'écoute de vos besoins, désirs, vision, valeurs et problèmes afin de mieux vous représenter et vous servir.
En me présentant comme candidat du Parti conservateur du Québec, je propose pour la toute première fois un véritable choix à tous ceux, qui comme moi. croient en un Québec fort qui fait partie d'un Canada dynamque, ouvert et uni. Dorénavant, un véritable choix existe.
Les candidats du Parti libéral du Québec prétendent que tous les votes contre eux sont des votes pour la souveraineté. En faisant ceci, ils essayent de semer de la peur et des fadaises. C'est carrément faux. Pour reprendre une tournure de phrase américaine, la déclaration qu'un vote pour moi, Yaniv Loran, est un vote pour la souveraineté est un fait faux et les fait faux et les personnes qui les crachent n'ont aucune place dans la politique canadienne.
En me présentant comme candidat du Parti conservateur du Québec, je vous offre pour la première fois un véritable choix. S'il vous plaît, prenez-le ! S'il vous plaît, faites-le ! Et s'il vous plaît, faites-le compter ! Je compte sur vous. Et vous pouvez compter sur moi.
D'Arcy-McGee en brèf
- Emplacement : D'Arcy-McGee comprend les villes de Côte-Saint-Luc et Hampstead et une tranche de l'arrondissement de Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce.
- Superficie : 10,8 kilomètres carrés
- Nombre d'électeurs inscrit (2014) : à peu près 41 000
- Démographie
- Nous sommes parmi les plus polyglottes du pays - Vive la Différence !
- Notre circonscription est majoritairement juive, la seule du Québec. Idem !
- Thomas d'Arcy Etienne Grace Hughes McGee (13 avril 1825 à 7 avril 1868) était un homme politique d'origine irlandais, une porte-parole catholique, un journaliste, un poète et un Père de la Confédération canadienne.